Clôturer une exposition, c’est comme refermer un livre que l’on aurait écrit à plusieurs. Ces neuf jours à Venise ont été magnifiques!
Au-delà du prestige de cette ville incroyable, tout ce que j’ai vu, entendu et ressenti n’a été qu’émotions et beauté.
Des centaines de visiteurs se sont arrêtés devant le tableau Gravity. Venus des quatre coins du monde, plus de quarante nationalités avec qui j’ai pu échanger, unies le temps d’un instant par la même vibration.
Sept minutes suspendues, le temps d’écouter une peinture pour la toute première fois.
Il y a eu de grandes émotions, des échanges bouleversants. Beaucoup m’ont confié leur ressenti, le voyage qu’ils avaient fait à l’intérieur de l’œuvre.
Certains ont parlé d’une peinture qui « se mettait à bouger devant leurs yeux », d’autres d’une émotion pure, d’un contact direct avec leur être profond.
Mon intention reste la même : créer un espace où la matière, le son et ce qui ne se dit pas entrent en dialogue.
Venise m’a confirmé que cette démarche résonne. Qu’on peut encore créer du lien à travers une œuvre, et inviter à un voyage intérieur capable de toucher des êtres venus du monde entier.
Un immense merci à toutes ces âmes croisées, à Mauro Giampieri pour avoir accueilli l’œuvre Gravity dans de merveilleuses conditions, et à la Sérénissime pour sa lumière intemporelle…